Transe réaliste
<Et tout allait bien, jusqu'à ce que tu me dise;
"Il parait qu'il ont besoin de beaucoup d'affection."
Là, c'est là, à ce moment précis que tout a commencé à changer.
J'avais tout oublié, ce que j'étais, je ne me souvenais plus.
Et tu m'avais brusquement ramener à la réalité.
Mais quelle réalité ?
J'avais juste garder une idée en tête: me moquer de ta prétention.
En fait, il n'y avait aucune prétention en toi, juste la fierté railleuse qui brulait mon coeur.
Instinctivement, tout a été bousculé e moi, et l'autre... est devenu mon but inaccessible.
À ce moment, j'ai cru que j'étais alors tombée malade, de la ravageuse folie qu'est la haine.
Je ne m'en suis pas tout de suite rendue compte, mais à l'instant présent, j'ai la certitude d'avoir changer.
Quinze secondes de votre vie peuvent vous faire basculer, voilà ce que j'y ai appris.
Il suffit d'une pensée intense pour que tout d'un coup, un seul mot, un geste, un rappel survienne, surgisse, faisant face dans votre esprit, et la frustration te brusque.
Et pourtant... J'ai pretexté beaucoup de choses avant de m'en rendre compte, ici, j'explique ma vérité.
Ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui, différente...
Tout de suite après, presque immédiatement, je me suis aperçu de ta force.
Comment dire... décrire ce que j'ai ressenti ?
De la méfiance, beaucoup... Je comparerais mon être à un grand vase, peint et sculté, décoré de l'intérieur; mais tu as rempli ce vase d'eau et tout est tombé au fond.
Je me suis sentie sans trop m'en apercevoir, subemergée, dévastée...
Noyant mélangeant le tout de mon esprit déjà confus.
Alors, je n'ai plus rien retrouvé.
Maintenant, je regarde, j'observe, attentive mais pas si concentrée...>
Vide, avec le temps, des jours et des jours.
Je suis... devenue perdue.
Épuisée, je veux me reposer.
Tant de temps passé à me consacrer aux larmes que je ne veux plus en parler.
Description de ressentiments.
Que dire, à part, peut-être, normal ?
(En votre défaveur, Maître Carnassier.)