Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

Suite de la scène.

 Ta chair blanchâtre, livide et dure.
Tu es sec, et tu t'es craqué en plusieurs morceaux.
Ainsi décomposé, les autres sortent pour te voir.
Des flashs surviennent de toutes parts, mais toi, tu reste dans ta transe.
Inachevée fatalité du destin.
Tu regarde ce ciel nuageux où tu rêve de partir.
Quitter ce monde odieu, basse résidence provenciale des dieux, où la moindre moisissure fait l'objet de multiples questions.
Non, cette arrogance, ce monde déffaillant, ces abrutis absurdes abasourdient par les calculs, tu les maudis.
Une fine brise vient à passer doucement sur ta joue.
Froid, tu es froid et pâle.
Aucun son ne peut sortir de ta bouche, tes envies de tout quitter sont intenses, tu voudrais les crier, mais rien ne sort.
Il pose le journal, durant quelques minutes d'attention, il observe.
Oui, ses yeux dans les tiens, il te regarde, toi et tes mouvements.
Ressentant un même besoin qui lui poignarde le coeur, qui tâche sa chemise.
Mais il ne dis rien, il ne le montre pas.
Tu le crains et tu ne veux croiser son regard.
Alors, tous les deux liés par le même besoin d'affection et de tendresse amoureuse.
Tu ferme les yeux, tu ne veux pas de cette vie, tu refuse cette offre, veut rendre ce présent...
Normal...
Et vous ne bougez pas, les battements que vous ressentez dans vos poitrines sont pareils.



11/03/2011
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