Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

Respect qu'on regrette.

 Des fils t'entourent, se confondant, divulgés parim tes cheveux.
Tu es lavé, tes cheveux aussi souples qu'auparavent.
Tel une tâche d'eau noirâtre sur un buvard blanc.
Il se toune alors, dos à toi, pour que tu ne puisse croiser la perversion encore présente dans ses yeux.
Il prend un verre d'eau et y met u comprimé.
L'effervescence qui évolue dans le verre t'effraie, tu te recule du fond du lit.
Il s'approche, derrière les verres de ses lunettes ressort une brillante lueur.
Tu prends ce verre qu'il te tend, tu sais que c'est faux, mauvais, mais la confiance et surtout la crainte de l'autre te paralyse.
Tu approche le tout de tes lèvres, tremblant, un seul simple regard t'a fait comprendre que tu te devais obéir.
Tu te sens glacé, et même le froid liquide qui coulera dans ta gorge de te réchauffera.
Tu en bois une gorgée, et dès cette action, tu lève haut le bras et tu fais briser le verre en le lâchant sur le carrelage.
L'autre d'un air de défi, cache son intérieur intéressé et amusé, attend ta réction suivante.
Soudain, sans savoir, tu t'étouffe, tu t'étragle, il te faut recracher la boisson, mais tu as déjà trop bu.
 Et tes joues en rougissent, comme sous l'effet d'un bon Gold Strike, alcool non puéril.
Rapidement, comme un puissant coup de fouet, vint t'arracher au gel, une brûlure qui te démange dans tout le corps.
Tu as soif, mais la seule eau qui t'es réservée est ce poison.
Alors, dans ta folie, tu te meurtris en aavnt entièrement le contenu du second verre qu'il te tend.
Tu transpire, assoifé, désséché, avide toxicomane, suant comme vache qui pisse, des gouttes de sueur perlent à ton front.
Tu as trop chaud, et tu te blottit déjà au fond des draps car l'autre s'approche de toi.
Tu t'agrippe à ton oreiller, mais tu n'en peux plus, tu lâche tout, te donnant à l'autre, et tu t'endors d'un coup; unique étoile grisée, saleté de poussière caché au recoin des murs blancs de cet hôpital.
Il se recule et s'en va, sort de ta chambre.
Quel rêve croire, à quelle vérité se fier ?
(Je sais ce que je veux... Je sais ce que je veux...)
Peut-être...
Il hante les couloirs sans rien dire, son regard possesseur se projettant sur les murs; il a l'impression que tous ces murs, le carrelage et même le plafond où les lumières blanches se confondent, sont des miroirs où se reflètent sa pédophilie.
 Son angoisse attire les regards des autres. Il les suit du coin de l'oeil en se demandant: "Que se passe-t'il ? Qu'est-ce qui a bien pu changer en moi ?"
Quand à toi, plongé dans tes rêves, au fin fond de ton coeur fragile, ton visage se décrispe peu à peu, tes traits et lignes s'affinent, ta température se régularise, ton pouls est calme, ton souffle reposé.
Tu mêle tout dans ton esprit trouble, soupirant.
Le poison te guette-il ou bien es-tu guérit et libéré des atrocités qui t'envahissaient ?
L'autre, il continu de marcher dans le couloir, le visage impassible et in touchable.
Tranquille, tu te laisse bercer par ses pas qui résonne, son coeur qui s'accélère. Ta bouche entrouverte, le silence régnant dans la salle, tu perçois de l'agitation dans l'air.
Lui, secoue la tête, non, il ne veut pas.
Le long couloir lui rappelle ce chemin... Ce chemin sunueux qu'à été celui de sa vie. Tu revois avec lui, ces illusions aux dons machiavêliques, il trébuche, se rattrape à une jeune fille, il la regarde, elle aussi surprise que lui.
Alors, il la lâche et part brusquement. Il... Il hésite, tombe une nouvelle fois. Et là tout les yeux se portent vers lui, entouré par la foule, il fait un signe pour montrer que ça va, mais quelqu'un s'avance.
Alors il repousse cette personne, jolie infirmière qui se retrouve brusquement projettée contre le mur.
La foule forme une barrière inébranlable de curieux qui se précipite, il est le centre d'attraction, revivant entre le passé et le présent, il erre dans ce cercle qui lui est laissé.
Mais très vite, il divague, dérivant entre les deux côtés de la vie, il repense à toi.
Toi qui est seul et qui l'attend. Vos rôles sont semblables, et si il s'évanouit, s'il défaillit, là, soudainement... Qu'adviendrait-il de toi ?
Il s'inquiète, le stress le gagne entièrement, alors il se heurte avec d'autres gens, les bousculant et se précipite à l'endroit où il t'a laissé.
Il pousse la porte en manquant de la défoncer. Tu hume enfin son odeur, encore, douce, paisible et agréable. Assuré que tu es bien en paix, il s'arme d'un produit nocif, le mêle à un autre, corossif, et le contient dans une seringue.
Contenace particulière, il se tourne enfin vers la foulée qui a averti le personnel.
Il menace de se tuer, de se tuer, de se tuer, si quelqu'un te touche. Tu n'est qu'à lui, tu l'apartiens, juste à lui...
Alors, tu te lève, bien reposer, et attiré par l'agitation du dehors.
Tu le vois de dos, et tu comprend ce qui ce passe, tu tire sa chemise. Il te reconnais et sursaute de stuppeur.
La seringue est lâchée dans les airs, et elle arrive se casser contre un mur, le faux brevage se répandant sur toi et lui.
Il t'écarte et prend en plein visage le mélange.
Passe alors des médecins, il s'écrase sur toi, tu le prend dans tes bras, tu veux partir avec lui.
Quitter ce monde qui e vous mérite pas, ni votre amour impossible que personne ne sait comprendre.
Non, tu veux l'éloigner, dans les nuages, avec toi et pour toujours.
Mais des hommes bien baraqués et plus fort que toi le porte et le conduise rapidement à l'intérieur d'une salle d'opération d'urgence.
Des composants éléctriques, matières métalliques, remplissent la pièce. Aux environs, tu  reste assis, te sentant banis.
Pourquoi sont-ils aussi cruels ? L'amour ne profite de rien, ormi du temps. Oui, profiter de chaque instant, prendre son temps... C'est ce qui définit tes pensées à son égard.
Mais ils ne veulent pas, intolérants. On te porte sur  ton lit et on t'attache les poignets.
Tu tente de te débattre, mais impuissant, tu secoue la tête, forçant sur tes liens.



12/03/2011
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