Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

L-acces-au-poison

~Un ange au regard obscur passe devant toi.
L'aube grisâtre vient de se lever.
Tu es seule et tu attends.
Je te regarde, demeurer dans l'insaisisance de ce moment.
Tout est triste, et tu pleure.
Ta grâce et tes traits affinés,
Pourtant ma soif est apaisée.
Tu n'as rien pour défaillir,
Bien au contraire, ton visage devrais faire apparaître un sourire.
Mais je reste à te contempler,
Toi, avec tes courbes et ta beauté.
C'est nouveau, ça fait mal dans ma poitrine.
Sache qu'amour est égal à cruel.
Prince à prison.
Mon nom à ta mort...~


~Avoue que je suis belle. Avoue-le, sale amour!
Je veux te voir cracher ces mots en même temps que ton sang, comme ça je pourrais m'écrier que tu m'aime.
Avoue que mon corps n'est pas le plus beau, qu'il est abimé, roué de coups, mais que tu en rêve toujours.
Avoue avant que je te tue!
Et après, je jetterais ton cadavre agonisant dans une ruelle sombre et délaissée.
Après t'avoir fair crever de plaisir.
En votre défaveur, sale amour.
Pourquoi ?
Je te déteste, la mélancolie se profane en mon être, tel une maladie qui m'étouffe la gorge.
Je fais ça pour que tu ne meurs pas, sale amour.
Je pourrais te tuer, mais je n'en ai pas envie.
Je préfère te voir te suicider, sauter du haut d'un gouffre et y rester.~

 

~Ce refrain machiavêlique, c'est cette maudite mélodie que je trâme avec moi.
Comparable à un soupire mélancolique où on y ressent un rejet de haine, tu récite ces paroles morbides comme si tu les avait vécues.
Tu décris les ressentiments d'une vie antérieur. Mais ta voix se déchire encore, alors que tu ne fais que répéter des messages dont tu n'as conscience.
Ton esprit perverti, ton âme saine est troublée.
Alors qu'envoutés par ta voix triste, les autres te suivent du regard. Oui, tu accepte que le diable traverse ton corps en échange de la gloire, car tu le sais, le point faible du génie, c'est le publique. Il
souffre démesurément. Votre agonie semblable et les faibles battements irréguliers qui frappe votre poitrine rend le rythme de vos chants atroces saccadé.
Les mêmes mots se heurtent dans vos esprits. Mais déjà, un cri qui vous fait défaillir s'oppose à vos pensées.
Tu aperçois ton reflet face à une vitre. Et alors, lorsque tu crois comprendre, du sang gicle et ta respiration
qui s'accélérait baisse immédiatement.
Tu te laisse alors guidé, tenu par la manche, une main invisible s'accroche à l'étoffe qui te recouvre.
Ta présence se retrouve dans un long couloir. Entre des draps, conduit sur un brancard, les murs sont blancs, le plafond éclatant d'une lumière blanchâtre aveuglante et le sol n'est que du carrelage froid.
La poussière grisâtre se soulève à ton passage, comme ton coeur se soulève de ta poitrine, électrochoc...
Entre les murs qui t'enrourent, ces mots, toujours les même, présentés à toi comme un choix impossible percutent sur les froides couleurs, un goût amer de métal te remplie la gorge.
Intouchable, on n'arrive pas à te comprendre.
Tu agonise mais on ne sait pas pourquoi.
C'est un liquide au goût singulier et détestable.
Tu crache.
Silence... Tes pensées...disparaîssent.~

 

~Il traversait la rue. Dans l'air, une détestable odeur de souffre mêlée aux gaz des pots d'échappements de la ville piquait les narines.
Une brise froide parcoura le long de sa colonne vertébral penchée.
Il n'était pas très attirant mais l'odeur fauve qui l'entoure intriguait fortement les passant.
Il dégageait un charme inconnu, alors que ses cheveux en bataille, son visage aux traits enorgueillis, et son allure ne faisaient guerre envie.
Les bruits des moteurs frappaient les tympans d'un rythme continu.
Il marchait vite, descendant l'avenue principale à grands pas et vive allure.
Soudain, un calot de sang coula dans sa bouche.
Il avala aussitôt la masse liquide et visqueuse.
Un reste désagréable de goût amer se répandit dans l'intérieur de sa bouche.
Ce goût si singulier qu'avait le sang lui rappelait son adolescence atroce.~

 

~Tu finira parmi les ombres de mes désirs.
Je te souhaite, et que tu m'appartienne éternellement.
Pourtant, et malgré mes prières, je sais bien que tu es éphémère...
Je n'ose pas le dire tellement ça me fait souffrir.
Je pleure, mes joues couvertes de sang.
Que se passe-t'il ? Tout a changer, tout a bougé, et je ne me reconnais plus.
Pourquoi je t'aime ?
Tu enfonce un pieux dans mon coeur.
C'est profond et ça fait mal.
Et moi je veux être transparence face à tes yeux de célestites,
Une contenance de chair, défauts implantés en toi.
Ta peau est douce même si ton caractère est froid.~

~J'avale. Septite. Mélange d'alcool longtemps fermenté et de cyanure.
Je me racle la gorge.
On me dit d'avancer.
J'avance. On me regarde, on m'observe.
On me demande comment je vais.
Je ne réponds pas.
Je ne comprends pas.
Partout autour de moi les gens sont indifférents, ils passent sans même me voir.
Sauf toi, sauf lui.
Qui est-il ? Qui es-tu ?
Dois-je continuer à t'obéir pour comprendre ?
Je te crains... un peu.~

~Veux-tu mourir ? Tu veux, hein ? Ça te ferai plaisir de renaître et de ne plus te ressembler. Moi et pas eux.
Les autres... Et moi ?!
Une défailliance, un défaut, une défaveur...
Je te démentèle, te dépèce, te laisse dépérir, tu décèderas par toi-même.~

 

 

 

 

~Un ange au regard obscur passe devant toi.
L'aube grisâtre vient de se lever.
Tu es seule et tu attends.
Je te regarde, demeurer dans l'insaisisance de ce moment.
Tout est triste, et tu pleure.
Ta grâce et tes traits affinés,
Pourtant ma soif est apaisée.
Tu n'as rien pour défaillir,
Bien au contraire, ton visage devrais faire apparaître un sourire.
Mais je reste à te comtempler,
Toi, avec tes courbes et ta beauté.
C'est nouveau, ça fait mal dans ma poitrine.
Sache qu'amour est égal à cruel.
Prince à prison.
Mon nom à ta mort...~


~Avoue que je suis belle. Avoue-le, sale amour!
Je veux te voir cracher ces mots en même temps que ton sang, comme ça je pourrais m'écrier que tu m'aime.
Avoue que mon corps n'est pas le plus beau, qu'il est abimé, roué de coups, mais que tu en rêve toujours.
Avoue avant que je te tue!
Et après, je jetterais ton cadavre agonisant dans une ruelle sombre et délaissée.
Après t'avoir fair crever de plaisir.
En votre défaveur, sale amour.
Pourquoi ?
Je te déteste, la mélancolie se profane en mon être, tel une maladie qui m'étouffe la gorge.
Je fais ça pour que tu ne meurs pas, sale amour.
Je pourrais te tuer, mais je n'en ai pas envie.
Je préfère te voir te suicider, sauter du haut d'un gouffre et y rester.~


~Tu finira parmi les ombres de mes désirs.
Je te souhaite, et que tu m'appartienne éternellement.
Pourtant, et malgré mes prières, je sais bien que tu es éphémère...
Je n'ose pas le dire tellement ça me fait souffrir.
Je pleure, mes joues couvertes de sang.
Que se passe-t'il ? Tout a changer, tout a bougé, et je ne me reconnais plus.
Pourquoi je t'aime ?
Tu enfonce un pieux dans mon coeur.
C'est profond et ça fait mal.
Et moi je veux être transparence face à tes yeux de célestites,
Une contenance de chair, défauts implantés en toi.
Ta peau est douce même si ton caractère est froid.~


~Veux-tu mourir ? Tu veux, hein ? Ça te ferai plaisir de renaître et de ne plus te ressembler. Moi et pas eux.
Les autres... Et moi ?!
Une défailliance, un défaut, une défaveur...
Je te démentèle, te dépèce, te laisse dépérir, tu décèderas par toi-même.~



12/03/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour