Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

Connaissance seconde.

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Une fois, il s'éveille, élégance, lève le bras, le corps nu dans les draps, contemple l'athmosphère qui l'entoure.
Comme si ce jour était le premier de son existence, menant une autre vie après l'errance.
L'erreur est humaine, enfant de grâce, le pardon d'un ange à ton écoute te fait vivre un autre instant.
Mais un pacte inévitable uni ta vie à celle de la mort.
Le maître, ce créateur, te considérant comme serviteur, te veut seul, et va t'apprendre le chemin de l'amour et du désir.
Tu te crois sauvé, enfant innocent, qui oubli le reste des réalités qui t'observent.
Le pantin s'assoit, il a oublié la fatigue et le repos a assaini ses es et son esprit.
Mais sitôt, hésite-t'il à se lever, que par le pas de la porte de la chambre dans laquelle se situe celui qui ignore maintenant son nom, le maître paraît a visage découvert.
Le coeur s'emballe, sa respiration s'accelère peu à peu, l'enfant reconnaît inconsciement la peur face à lui. Il craint celui qui lui semble imposant, et recule instinctivement.
Les mouvements du maître ne sont pas agressifs et même doux, rassurent celui qui, presque terrorisé, s'est couché dans le lit, et se cache sous les draps de linge blanc.
Secret, rougit dès que le maître enlève ce qui cache son regard, ses joues rougissent de honte, mais se sent protéger.
Le regarde avec un air qui contemple les lignes qui le compose.
Puis, s'approchant doucement, caresse la joue devenue froide de l'être obéissant en baissant ses yeux.
Lui tend ses bras en avant pour le prendre, mais l'enfant recule.
La respiration haletante, il craint encore...
La maître comprend, il ferme les yeux, se relève.
Tu ne veux avoir confiance en ton professeur, pantin de bohème ? Et bien, pais-en le prix, et comprend que tu as été choisi, maintenant, tu dois obéir.
D'un geste rapide et habile, il saisit les ciseaux accrochés à sa ceinture et en blesse une des joues de l'enfant avec.
Une lésion sur la peau de son visage, il ne bouge plus, même plus pour respirer, le maître peu enfin s'approcher.
Tu n'en fera pas comme tu le désire, jeune élève de la passion, ici tu obéis sans rien dire.
Le prend dans ses bras avec la douceur qu'il ne lui convenait pas à l'instant, et le porte tout contre lui.
Le pantin a peur du sol, il s'accroche à la chemise du maître et pose sa tête contre le torse de celui-ci.
Pantin se laisse guider par son marionettiste.
Timide n'ose se plaindre, dans les bras de la seule personne qu'il reconnaît.
Dans la salle de bain, pose le nu dans la baignoire, avec des yeux remplis de perversité; qu'il aimerait cueuillir ce plaisir, cette âme pure et inconsciente qui se tait.
Enfin soumis, le jeune être devenu faible.
Dans les bras de, à la fois son protecteur et son tortionnaire, il se blottit tout calme.
Ses jambes fines et gracieuses, à califourchon, ressèrent le bassin du maître.
Créateur de la peur, soumis à ce professeur, il est condamné à rester avec lui.
Remarque l'enfant, sur ses doigts fragiles, d'étranges éraflures qu'il ne sait expliquer.
La marque d'une pointe
  qui aurait préférée entailler son coeur se situe à cette endroit de son corps.
La maître ressent chacun des battements de son coeurs, le pantin se laisse guider.
Reservé, tout mignon qu'il est, se sent tout de même.
Là, dans une baignoire de grande taille, le maître dépose son élève nu.
Le fait assoir, seul, puis de l'eau chaude coule.
L'enfant est surpris, au premier contact qu'il a de l'eau, ça brûle.
Pantin se rend compte de sa nudité, il rougit, trouve son image imparfaite et regrette d'être ainsi à découvert devant l'autre qui l'observe.
Le premier des deux, le plus imposant, s'abaisse à sa hauteur, et pose sa main froide sur son corps chaud.
D'une main gantée de transparence, l'enfant ressent ce toucher et s'allonge sous l'ordre du professeur auquel il a compris qu'il doit respect.
Se rend compte qu'il est dans une pièce bien étrange, dans une baignoire de verre, des mirroirs couvrent les murs et l'enfant voit partout son reflet.
Il baisse le regard quand apparaît le reflet du maître.
Lui caresse le torse, et le laisse observer le monde mystérieux qui l'entoure.
Avec simplicité, il se décide à s'allonger sous son ordre.
Sa tendresse et sa douceur sont étonnantes, mais il se laisse guider.
L'eau coule, elle est chaude et agréable, transparente aussi, et l'enfant voudrait cacher son corps.
Il rougit un peu et laisse son corps aller dans l'eau.
Les pulsions de son coeur s'adouçit et sent dans l'eau calme plus de douceur et de patince...
Après ces instants, celui qui commande lave son soumis, le frotte au savon, chacunes des parties de son corps puis le rince à l'eau claire.
Le fait lever et lui tend un linge de lin blanc, l'enfant regarde avec son esprit encore non perverti tous les miroirs qui l'entourent.
Cela l'itrigue comme l'inquiète...
Oh, enfant de grâce, c'est un supplice, toujours, de voir ton corps se promener ainsi, innofensif, sous mon regard de désir affamé.
Le maître puissant, doit pourtant se retenir et patienter, mais plus le temps passe, les secondes si longues, et il meurt d'envie, assoiffé dont on ne peut assoupir l'insatiable vouloir.
Tandis que l'enfant cache son corps mouillé dans la grande pièce de lin, le maître, assis derrière lui, ne s'empêche de lècher le long de sa nuque jusqu'à glisser sa langue au haut des fesses de l'innocent qui n'ose se retourner. Et que même si la peur l'en prend, même si se sent prisonnier de celui qui abuse, ne dit rien et se retire d'un pas vers l'avant.
Soudain, le maître se sent perdre de son pouvoir, il saisit avec rapidité, un ciseau hors grandeur nature et de la lame tranchante, du sang de l'enfant dans la baignoire de verre et qui se mêle à l'eau.
Sur le dos de l'enfant, du ras des fesses jusqu'à sa nuque, une fine ligne marquée d'un liquide rougeoyant qui coule se fait apparaître.
Le maître se lève, il range dans son ceinturon l'arme, et force son élève à marcher de lui-même.
Bien effrayante, cette première découverte, mais l'élève se doit de le savoir, il se doit de se donner entièrement à son professeur s'il tient à rester dans sa demeure.
Il obéit, et l'autre commande.
Ainsi, en boitant quelque peu, l'enfant, devenu le véritable pantin de son cruel marionnettiste, ne dit mot et suis son professeur.
Arrivé dans sa chambre, il reste debout, le maître lui fait lâcher sa serviette et le comtemple à nu, le corps faible et soumis.
De plaisir, il le touche, mais se retient de même, deux yeux qui se promène avec gourmandise et désir, l'enfant baisse la tête.
Le professeur sort d'une commode d'ébène des vêtements propres et beaux.
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05/01/2011
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