Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

Autre début.

 Transversal phénomène, tu ressens encore le mal dans ta poitrine, un déplaisir immense, tu revis la décadence.
Un moment de vécu, en votre défaveur, mais tu n'ose l'avouer: "Amoureux..."
Peu à peu tu vois le noir, repris du vide, soulever des oublis, ton souffle inaudible reprend.
Tu es sale, crasseux, sur un brancard très blanc et propre, immaculé, la cruauté de tes cheveux en bataille.
Tu es porté en urggence, brouillon jeune d'un renouveau de vie, croquis de l'humain.
Les battements de ton coeur, ça bouge, lentement tout se déplace.
Dans un mouvement, la scène change, les jours se transforment, le monde bouge.
Soudain, tu ouvre les yeux, non, impossible.
Tu referme tes paupières.
Dans l'immédia, un électrochoc te force à mieux respirer, tu jette un bref regard, mais épuisé, tu te redors.
Encore! Et d'ici, tu vois des larmes écrasées le long d'une vitre, tu te situe à l'intérieur d'un bloc opératoire...
Une autre fois, c'est trop, ouvrir les yeux te demande un trop gros effort...
Tu vois les gens autour de toi qui se précipite.
Mais le sommeil te vient, trop vite.
La rage de ne pas pouvoir te reposer te hante.
Une fois de plus! Mais du sang gicle de toi sur ta figure.
Qu'attendent-ils ? Toutes ces personnes qui t'entourent ?
Tu ferme les yeux, sur ton visage se promène une douce caresse.
Répétition de déchirures, ton coeur est brisé, qu'on te laise crever.
La lumière t'éblouit, alors, une dernière fois, tu revois le tout, un vain regard sur ce qui t'entoure, le vague, les contours te paraissent flous...
Alors, dans le déclin, tu décris ces ressentiments, attiré par la fin, ne pouvant résisté...
Anttendez...
Tu ressens ce besoin simple d'affection et de tendresse.
Ton corps drogué se rompt, tu respire fort.
Ça y est. Tu crois avoir trouvé.
Tu te force à laisser ton regard entrouvert, les yeux mi-clos, tu laisse une vif observation des lieux.
Une machine... Un écran.
Tu es face à un écran qui compte tes pulsions.
Tu te détourne pour porter ton regard autour de toi.
Une fenêtre fermée, une vitre froide.
Tu te relève, te supportant eux murs. Tu essaye d'y arriver, tu t'accorche, les yeux rivés vers le ciel.
Les nuages, c'est là que tu voudrais te rendre, tout y parait si immobile et si silencieux.
Tu rassemble tes forces et tu pousse l'invisible, enfin de l'air.
Tu contemple encore un instance le ciel et les nuages, mais quelque chose t'aveugle.
Tu ne supporte pas autant de lumière.
Tu projette alors ta vue sur le sol. Le noir et la poussière du bitume.
C'est appaisant, tu te penche et tu te dis pour une fois: "L'étrange... me rencontre."
Aussitôt, tu te suspends à un fil au-dessus du vide, funambule, aussi frêle qu'une femme.
Tu bascule et tu tombe, il y a quelqu'un qui perturbe ta concetration.
Tu le reconnais, c'est lui qui t'as fait peur.
Maintenant, tu hésite, troublé.
Tu te confonds dans tes pensées, mélacolique et perdu.
Alors, perdant tes ailes, tu tombe et te brise en éclat, au sol.
Ton regard blême, ton teint blâfard, c'est la fin...
Tu attends, seul, la tête fendu sur un pare-brise.
L'alarme déclenchée se presse de hurler, des sifflements provenues de nulle part jaillissent dans ton esprit.

Tu as si peu de sang en toi, qu'apparaîssent lors que tu te déchiquette, des os cassés.



11/03/2011
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