Les poèmes de Maître Carnassier

Les poèmes de Maître Carnassier

And, End... x

 Soudain, plus aucune gravité, comme si l'espace-temps s'arrêtait. Le silence vous comble, juste le bas et le haut semble pouvoir vous définir vous définit.
Il est là, sans rééls objets à son côté et des menottes et des chaînes viennent te lier, poignets et chevilles. Solidement rattaché à la réalité par ces armes, tu te penche avec toute ta force et tu t'approche de lui, mais d'un geste rapide et significatif, il saisit un scalpèle et te déchire la poitrine.
Tu te sens découvert, ensemble, nus, et ainsi disposé parmi d'univers du vide.
Tu t'assois alors doucement, à califourchon au-dessus de lui.
Apparaît une prairie, et l'herbe qui y pousse et couverte de sang. Tu recherce une fleur, dans ce paysage guerrier, lui il dort, mais tu sais bien qu'il vit avec toi.
Alors, sans le quitter, cherchant dans la brume épaisse qui se forme, une fleur à ton convenance; tu en ramasse une parterre, et après l'avoir cueilli, toi contre lui, soudainement plaqués l'un contre l'autre, vos deux coeurs se frottant ainsi, les battements irréguliers qui vous rassemble, ils sont semblables, pareils cartes.
Vous êtes deux personnes, ainsi amoureux, vivant pour le moment dans le néant, des plumes blanches tombent du ciel, tu les contemple et tu souris.
Mais il ne se réveille pas, il ne peut pas. Tu te force à sourire pour qu'il ne s'inquiète, mais on dirait que sa chair se refroidit, conserver par ta chaleur, puéril, tu verse une larme.
Et là, tes yeux se rouvrent et tu découvre, est-ce possible ?
Ta... chambre... Tu te situe dans ta chambre.
C'est simplement un rêve. Un rêve cruel d'amour incompris.
C'est triste, que tu le vois disparaître, tu te sens vide, sans ce poids constant.
Tu te lève, tu vis sans lui. Tu regarde ce qui t'entoure, comme tout étant différent, changé, bougé.
Tu reconnais à ton chevet, des stylos étalés en fouillis. En bazart, des feuillet dans le désordre sont classés.
Tu baisse la tête, résigné à vivre ce monde sans lui.
Une nuit de passion forte, une nuit de tendresse où tu pouvais étendre ta grâce.
Juste une nuit où tu l'a perçu... Amoureux, comment feras-tu pour vivre sans cette présence protectrice et adulte ?
Un goût amer traverse ta bouche, tu es vide, te sens sans utilité.
Ce monde te déplaît.
Alors, comment faire pour quitter cette réalité et en découvrir une autre, qui puisse être mieux que celle que tu vis là ?
L'au revoir à été si dur, nouvelle vie, ton antérieur... peut-être est-ce cela. Tu aime à savoir l'idée que tu l'a vraiment vécu. Tu vois sur ta cuisse, deux petites marques, traces de souvenirs.
Un ciseau à la pointe aigu, lui, il avait de grands ciseaux aux lames aiguisées...
Tu reconnais peu à peu ce que tu as fait la veille. Tu avais oublié que tu étais toi-même.
Tu descends alors au rez-de-chaussé.
Quittant ta chambre, où la buée s'effaçait des vitres qui donnait sur le dehors.
Tu salue ta famille, sans éprouver le moindre intérêt.
Puis tu prétends un mal de tête. Sans prendre le temps de manger quoique ce soit, c'est sa force qui te tient debout.
Tu t'assois et tu tape sur le clavier, un nom qui te passe par la tête.
Tu ouvre ta boite mail et tu découvre, sur une vie virtuelle, tu le découvre lui.
Face à un écran, jeu virtuel, vous vous reconnaissez, et les sentiments pourtant réels, ne pourront vous sauver.
Tout ce que vous avez vécu ensemble... est-ce simplement... it's a fake ?

Cacher entre des feuilles et des fleurs et des plumes, fragilisé, celui que tu aime.
Tu pleurs de joie, heureux et incrédule à la fois.
Par-derrière ses lunettes de verre impénétrable, il croit te reconnaître.
Mais es-tu sûr que la machine ne te ment pas ?

Tout tes mouvements, sont-ils bien réels ?... N'es-tu pas plutôt captiver par le vide d'une machine ?
Ta conscience se désintéresse alors... Et t'occupant de l'ordinateur, t'abandonnant à ces illusions impériales, crevant devant une machine.
Mais la souffrance vous démange encore. Vous vous ignorez, vous envoyant des signes, des lettres, des mots, des phrases signifiant la sentence qui vous a achevé, que personne ne comprendra.
Alors, tu prends du recul, et là, non pas peu à peu mais d'un coup vif, la réalité saute à tes yeux. Et une larme roule le long de ta joue.
Il faut croire que tu n'es que devant une machine, à vivre tes émotions, depuis le début, enfermé dans ce couloir, tes limites t'empêche d'avancer.
L'horreur ce n'est pas ça, l'atrce non plus.
Tu as compris, en fin, c'est simplement <errorsystem.xs45966.323<<syntaxakocz8> <againestpo45dot--forplease!?!!7>
Message to: contrat.dictoire@live.fr
for: xxx@you.com

Accepter _-_ Refuser...



13/03/2011
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